Devenir jardinier paysagiste : comment faire ?
L’aménagement des espaces verts dans les villes, l’entretien des terrains de sport pour la mairie, les écoles ou lesassociations sportives, la plantation de légumes et de végétaux dans les jardins privés et l’embellissement des jardins publics forment l’ensemble des activités les plus connues des jardiniers paysagistes. A cela s’ajouter les petits travaux de maçonnerie paysagère qui font également partie de leurs compétences : création de murets, allées, bac de réception d’eau, etc.
A quoi correspond le métier de jardinier paysagiste ?
Le métier de jardinier paysagiste s’adresse à des passionnés sans diplôme ou à des diplômés ayant suivi une formation pour apprendre un métier et découvrir l’importance des espaces verts au cœur des villes. Une fois qu’ils exercent leur métier, le jardinier paysagiste montre une certaine forme physique et supporte les caprices des saisons, imposés par un travail de plein air.
Note, la connaissance des végétaux et une certaine aptitude à la maçonnerie représentent des atouts non négligeables.
Les jardiniers paysagistes sont issus de différents centres de formation ou d’apprentissage, du système de la formation continue ou encore d’établissements privés de reconversion professionnelle ou autres écoles de formations qualifiantes. Par la suite et tout au long de sa carrière, le jardinier paysagiste peut évoluer dans différentes structures et l’appellation de son emploi peut varier : ouvrier des parcs, jardins et espaces verts ; agent d’entretien des parcs et jardins ; ouvrier paysager.
Quelle est la formation pour devenir jardinier paysagiste ?
Différents organismes de formation sont aptes à préparer au métier de jardinier paysagiste mais en fonction de l’école ou du centre de formation fréquenté, le niveau d’études peut varier. Malgré tout, ces formations débouchent toutes sur une certification ou un diplôme de jardinier paysagiste.
- Le CERFPA, centre de formation à distance agréé par l’Etat, dispense en 18 mois, une formation de jardinier paysagiste. L’étudiant acquiert des connaissances et l’expérience nécessaires à la préparation, la création et l’entretien d’un jardin paysager. Il sait travailler la terre, planter les végétaux et aménager des massifs floraux.
- La formation à distance du CNFDI est répartie en 19 cours qui trouvent leur contenu entre «l’expertise technique et la créativité». Cette formation peut se conclure en 6 mois ou en 12, en fonction de la fréquence des cours.
- La formation CAPA de jardinier paysagiste s’adresse aux futurs jardiniers paysagistes en mairies, entreprises ou autres structures. Les pré-requis sont aisément accessibles et la durée de la formation en centre est de 600 heures contre 350 heures en entreprise. Divisée en modules, cette formation débute par la prise de conscience et la gestion de certaines situations de la vie courante pour évoluer vers la connaissance des végétaux et la réalisation d’aménagements paysagers.
- L’AFPA propose une formation continue en trois modules qui débouche sur le métier de jardinier paysager ou ouvrier paysager, suivie de l’obtention de trois CCP (Certificat de Compétence Professionnelle) et d’un accompagnement pour les jardiniers paysagers souhaitant exercer leur métier à leur propre compte.
La restriction pour exercer l’emploi de jardinier paysagiste à son compte
Le jardinier paysagiste installé à son compte n’a accès au statut d’auto-entrepreneur que s’il se limite uniquement à des interventions d’entretien courant des jardins et des potagers au domicile des particuliers et qu’il ajoute au moins une prestation de «services à la personne» (ménage, repassage, etc.). Toutes les autres interventions sont interdites au jardinier paysagiste qui souhaite exercer en tant qu’auto-entrepreneur : aménagements en maçonnerie (architecture paysagère), création d’un espace de jeu, taille d’arbres, opérations commerciales (vente d’outils ou matériaux de jardinage).
Les autres statuts juridiques sont plus souples et permettent de créer une entreprise basée sur le métier de jardinier paysagiste. Le statut doit être choisi en fonction de l’activité principale et de la taille de la société, au départ et dans l’avenir.
Le statut d’EIRL est conseillé pour créer une entreprise en solo, tandis que si l’embauche de salariés est envisagée dès la création de l’entreprise, c’est le statut de SARL qui semble convenir. L’entrepreneur est Travailleur Non Salarié, affilié au SSI, régime de la Sécurité Social des Indépendants et ne ses charges sur le bénéfice net. Si, la création de l’entreprise se réalise avec plusieurs associés, le statut le plus favorable est celui de la SAS : flexibilité et simplification de l’arrivée de nouveaux actionnaires.
Pour tous ces statuts, les formalités de déclaration d’entreprise sont identiques et inclues la parution d’une annonce légale dans le département d’immatriculation de ladite entreprise. L’avis de parution de cette annonce dans un journal d’annonces légales est joint aux autres documents obligatoires à la création d’une entreprise et qui seront déposés au CFE (Centre de Formalités des Entreprises) compétent.
Dans cet article nous traitons du métier de jardinier paysagiste et non pas du métier d’architecte paysagiste ou encore d’ingénieur en paysage. Le jardinier paysagiste se consacre à l’entretien des jardins publics ou privés, incluant les potagers, il évolue seul ou en équipe et intervient dans l’entretien et l’embellissement du paysage, la plantation, la protection et la taille des végétaux en général. De son côté, l’architecte paysagiste étudie le terrain et son environnement, réalise des plans, schémas et dessins du projet d’aménagement et met en œuvre les métiers et actions nécessaires à sa réalisation. Ainsi, le travail de l’architecte paysagiste peut procurer du travail au jardinier paysagiste